Bronzette et espagnol à Malaga

Je suis arrivée à Malaga en septembre, très enthousiaste, bien qu’un peu angoissée par mes restes d’espagnol du lycée. J’avais hâte d’apprendre à bien parler espagnol ! Et après seulement un mois, je me sens vraiment comme une habitant lambda de Malaga : c’est chez moi, même si ça ne fait que quelques semaines que je suis là.

Mon appartement était idéalement situé, à seulement quelques minutes de marche de la plage et de l’école ! J’ai choisi un appartement en colocation et j’habite avec une Italienne et une Suédoise, qui sont toutes deux dans ma classe.

À l’école, les classes étaient assez petites, environ sept ou huit étudiants mais jamais plus de 10. L’ambiance était très bonne, personne n’avait peur de faire d’erreurs et tous les étudiants s’entraidaient. Les professeurs étaient patients et avaient à cœur de rendre les cours interactifs. Tout le monde a beaucoup participé en classe, que ce soit pour lire un énoncé ou raconter une anecdote. J’ai dû répondre à la question « Qu’as-tu fait hier ? » au moins un million de fois ! Mais avec le temps, les questions sont devenues un peu plus difficiles et les réponses venaient plus naturellement. On a tous eu l’impression d’avoir fait de réels progrès. C’est assez impressionnant de se dire que tous les étudiants de la classe étaient débutants et qu’aujourd’hui, on peut tous tenir une conversation en espagnol !

J’avais des cours d’espagnol le matin et je passais mes après-midi à parfaire mon bronzage sur la plage et à travailler mes cours avec mes camarades. Et le soir, c’était restaurant de fruits de mer pour se régaler avec de la friture et boire de la sangria autour d’un feu ! Je n’entendais que de l’espagnol, je pensais en espagnol, je voyais des Espagnols et, par dessus tout, je parlais espagnol. J’ai progressé beaucoup plus vite que je ne l’aurais pensé et je suis assez fière de moi !

Je n’oublierai jamais les rythmes de salsa et de flamenco, qui m’ont accompagnée tout au long de ce séjour. Je n’oublierai pas non plus mon premier ou mon dernier jour classe, ni tout ce que j’ai appris ici. C’est certain, j’y retourne dès que possible… si seulement ça pouvait être demain !

Jessica (États-Unis)